« Je n’ai pas les mots pour décrire la joie que je ressens! », s’exclame Sharon Bathurst, la 1000e patiente à recevoir
une transplantation de rein à l’Hôpital.
Des larmes de joie ruisselaient sur les joues de Sharon Bathurst alors qu’elle se préparait à rentrer à la maison après une transplantation de rein le 28 janvier, soit la 1000e à l’Hôpital depuis la fusion en avril 1998.
« C’est une nouvelle vie qui commence », lance-t-elle. « Je vais passer plus de temps avec ma famille et mes quatre petits-enfants. » N’ayant plus besoin de dialyse trois fois par semaine, elle compte enseigner à pêcher à sa petite-fille de quatre ans dans ses nouveaux temps libres.
« C’est très gratifiant de savoir que nous avons permis à 1 000 patients de cesser ou d’éviter d’avoir besoin de dialyse», affirme le Dr Greg Knoll, l’un des dix médecins du programme ultraspécialisé de transplantation rénale. « La transplantation leur donne la liberté de voyager, de travailler et d’avoir une alimentation plus normale, ce qui est très difficile pour les patients en dialyse. »
Environ 382 de telles transplantations ont été pratiquées à l’ancien Hôpital Civic entre les années 1960 et 1998. Maintenant, et depuis dix ans, on en fait environ 70 par année à l’Hôpital, une hausse annuelle de 20 à 30 cas.
Quand on lui demande quels sont les défis actuels, le Dr Knoll répond : « Donnez, donnez, donnez! Nous n’avons jamais assez de donneurs pour répondre au besoin de transplantation de rein. C’est un problème à Ottawa, en Ontario, au Canada et dans le monde entier. »
Mme Bathurst est certainement du même avis, et sa famille encourage les gens à faire don de leurs organes. « Il est si important de perpétuer le geste de ceux qui ont déjà donné en donnant au suivant », explique-t-elle.
Évolution de la transplantation de rein au cours des années
- Il y a un plus grand nombre de transplantations de rein provenant de personnes vivantes, surtout depuis 1998. Elles représentent désormais près de la moitié des transplantations.
- Le Dr John Mahoney a été le premier chirurgien dans la région d’Ottawa à retirer un rein d’un donneur vivant par laparoscopie. C’est maintenant la norme, et le donneur peut ainsi se rétablir beaucoup plus rapidement.
- Les médicaments anti-rejet se sont améliorés. Auparavant, jusqu’à la moitié des patients éprouvaient un rejet aigu, problème qui survient aujourd’hui dans moins de 10 % des cas.
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