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La recherche améliore les soins :

Une étude déterminante fait la lumière sur le lien entre les caillots de sang et le cancer. Grâce aux résultats surprenants, d’innombrables patients de partout au monde éviteront des tests inutiles et potentiellement néfastes.

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La recherche améliore les soins :

Une étude déterminante fait la lumière sur le lien entre les caillots de sang et le cancer. Grâce aux résultats surprenants, d’innombrables patients de partout au monde éviteront des tests inutiles et potentiellement néfastes.

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Jamie Dossett-Mercer pensait s’entraîner après son rendez-vous avec son médecin de famille au sujet de son intrigante enflure à la jambe gauche. Il a plutôt été envoyé directement à l’Urgence. Ce retournement de situation l’a amené à participer à une étude à L’Hôpital d’Ottawa qui a révolutionné la pratique médicale partout dans le monde.

L’agent de développement des affaires de 50 ans a appris qu’il avait une thrombose veineuse, c’est-à-dire un caillot de sang dans la jambe, un problème qui touche environ 340 000 Canadiens chaque année. Si une partie du caillot s’était détachée, elle aurait pu se rendre jusqu’aux poumons et bloquer une artère, ce qui est bien souvent mortel.

« Il y avait une enflure et une décoloration, mais je n’éprouvais pas de douleur, explique M. Dossett-Mercer. J’ai été très surpris d’apprendre que c’était un caillot qui s’est déplacé de la cheville jusqu’à l’aine. »

Il a été envoyé directement à l’Urgence pour se faire injecter des anticoagulants afin de dissoudre le caillot de sang. Le matin suivant, il rencontrait le Dr Marc Carrier, hématologue.

Dès que le Dr Carrier est entré dans la pièce, M. Dossett-Mercer a su qu’il était en bonnes mains.

« Il y avait une connexion incroyable, poursuit M. Dossett-Mercer. Dès qu’on commence à discuter avec lui, il est présent à 100 %. »

Ils ont notamment discuté de son risque d’avoir le cancer parce qu’on pense depuis longtemps que les caillots de sang inexpliqués prédisent cette maladie. Certaines lignes directrices recommandent une tomodensitométrie pour dépister un possible cancer caché chez des patients comme M. Dossett-Mercer, mais cette pratique était controversée. Les médecins n’étaient pas réellement certains que cet examen aide à déceler le cancer et la tomodensitométrie expose les patients à des radiations potentiellement néfastes.

Lorsque M. Dossett-Mercer a appris que le Dr Carrier menait un essai clinique pour déterminer si cet examen était réellement nécessaire, il a saisi l’occasion d’y participer.

« Tout le monde veut savoir s’il risque d’avoir le cancer avant que quelque chose d’important se produise, affirme M. Dossett-Mercer. Comme cette maladie est tellement mystérieuse, j’ai pensé que participer à l’étude me donnerait plus de chances de le découvrir. »

Il a donc été un des 854 patients au Canada à participer à l’essai, dont les résultats ont été totalement inattendus : la tomodensitométrie n’a pas amélioré le dépistage du cancer chez les patients ayant des caillots de sang inexpliqués. De plus, ceux-ci ne couraient pas plus de risques d’avoir le cancer que le reste de la population.

« C’est réellement rassurant pour les patients », affirme le Dr Carrier, qui est aussi scientifique principal à L’Hôpital d’Ottawa et professeur agrégé à l’Université d’Ottawa. « Nous sommes maintenant capables de changer la pratique et de ne plus recommander un dépistage intensif du cancer chez ces patients. Nous leur évitons une exposition inutile à des radiations et de l’anxiété, en plus de faire économiser au système de santé ontarien environ 8,2 M$ par année seulement en réduisant le nombre de tomodensitométries. »

L’une des plus prestigieuses revues au monde, le New England Journal of Medicine, a publié l’étude. Elle a ensuite été classée parmi les 12 études les plus prometteuses publiées par cette revue en 2015.

L’essai clinique est seulement l’un des 600 essais qui ont été réalisés auprès d’environ 15 000 patients à L’Hôpital d’Ottawa en 2015. Beaucoup de ces essais portaient sur de nouveaux traitements novateurs. D’autres examinaient différentes façons de prévenir ou de diagnostiquer des maladies ou d’offrir des soins plus efficacement.

« L’Hôpital d’Ottawa offre un environnement idéal aux jeunes chercheurs comme moi pour effectuer des essais cliniques, ajoute le Dr Carrier. J’ai eu beaucoup de soutien de différents groupes de recherche et de mes mentors. Interagir avec les patients, écouter leurs questions et essayer d’y répondre est ce qui m’a amené à faire de la recherche clinique. »

Aujourd’hui, M. Dossett-Mercer est complètement rétabli, mais il prend toujours régulièrement des médicaments pour prévenir la formation de nouveaux caillots de sang. Il est soulagé de savoir qu’il ne court pas de risque accru de cancer.

« Les médecins et les infirmières de L’Hôpital d’Ottawa ont été vraiment formidables du début à la fin, affirme-t-il. Je suis content d’avoir participé à une étude qui améliore les soins non seulement à l’Hôpital, mais aussi partout dans le monde. »

Liens :

Une étude pourrait réduire le nombre de dépistages inutiles du cancer
(Communiqué)

Une revue prestigieuse reconnaît la recherche et l’innovation pratique à L’Hôpital d’Ottawa
(L’étude du Dr Marc Carrier fait partie des 12 études les plus prometteuses publiées par le New England Journal of Medicine en 2015.)

Screening for Occult Cancer in Unprovoked Venous Thromboembolism
(Étude publiée dans le New England Journal of Medicine)

« Tout le monde veut savoir s’il risque d’avoir le cancer avant que quelque chose d’important se produise. Comme cette maladie est tellement mystérieuse, j’ai pensé que participer à l’étude me donnerait plus de chances de le découvrir. »
– Jamie Dossett-Mercer

« Interagir avec les patients, écouter leurs questions et essayer d’y répondre est ce qui m’a amené à faire de la recherche clinique. »
– Dr Marc Carrier