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La vie d’une femme transformée grâce à un traitement par cellules souches :

Anne Scott a frôlé la mort 12 fois à cause d’une forme grave d’une maladie auto-immune. L’infirmière à la retraite est maintenant en rémission grâce à un traitement inédit par cellules souches.

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La vie d’une femme transformée grâce à un traitement par cellules souches :

Anne Scott a frôlé la mort 12 fois à cause d’une forme grave d’une maladie auto-immune. L’infirmière à la retraite est maintenant en rémission grâce à un traitement inédit par cellules souches.

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Anne Scott avait un souhait : vivre assez longtemps pour voir sa fille se marier. Ses chances de voir son souhait se réaliser semblaient toutefois minces, car elle avait été maintenue en vie artificiellement 12 fois dans l’année précédant le mariage.

« Un rhume ou n’importe quelle infection respiratoire pouvait déclencher une crise », affirme Mme Scott.

L’ancienne infirmière est atteinte d’une maladie auto-immune rare appelée myasthénie grave. Avec cette maladie, le système immunitaire interrompt la communication entre les muscles et les nerfs, ce qui entraîne une difficulté à respirer et à avaler.

Habituellement, cette maladie est assez bien traitable. Toutefois, dans le cas de Mme Scott, le traitement habituel a cessé de fonctionner au bout de cinq ans. Sa neurologue, la Dre Elizabeth Pringle, l’a donc référée au Dr Harold Atkins, pionnier de l’utilisation de cellules souches pour rebâtir le système immunitaire de patients atteints de sclérose en plaques et d’autres maladies auto-immunes.

« D’après nous, Mme Scott est la première personne au monde à obtenir ce traitement pour une forme grave de myasthénie », précise la Dre Pringle, neurologue à L’Hôpital d’Ottawa et professeure agrégée à l’Université d’Ottawa. « L’intervention a été réalisée pour lui sauver la vie. »

« Nous avons découvert que lorsqu’on rebâtit le système immunitaire, il se régénère et cesse de s’attaquer au corps », explique le Dr Atkins, spécialiste des greffes de cellules souches à L’Hôpital d’Ottawa et professeur agrégé à l’Université d’Ottawa. « Nous avons pensé que ce traitement fonctionnerait peut-être pour des cas comme celui de Mme Scott. »

En juin 2001, Mme Scott a reçu une forte chimiothérapie qui a complètement supprimé son système immunitaire malade. Les médecins lui ont ensuite greffé ses propres cellules souches. Elle a pu assister au mariage de sa fille en septembre, mais elle était de retour à l’hôpital une semaine plus tard.

« La période qui a suivi la greffe a été la pire de ma vie, avoue Mme Scott. Les choses n’ont pas changé du jour au lendemain. »

Elle a commencé à remarquer un changement six mois après la greffe. Aujourd’hui, elle est en rémission.

Cette année, les Drs Atkins et Pringle ont publié les résultats d’une étude montrant que Mme Scott et six autres patients atteints de myasthénie grave qui ont reçu le traitement par cellules souches n’ont plus de symptômes.

« Ils ne sont plus obligés de consulter constamment des médecins ni de composer avec une faiblesse musculaire potentiellement mortelle », affirme le Dr Atkins. Il fait toutefois remarquer que le traitement comporte des risques dangereux et convient seulement aux patients atteints d’une forme grave et intraitable de la maladie.

Le Dr Atkins a aidé L’Hôpital d’Ottawa à devenir un chef de file de la greffe de cellules souches pour les patients qui ont une maladie auto-immune difficile à gérer.

Il y a 19 ans, beaucoup étaient sceptiques lorsque lui et le Dr Mark Freeman, neurologue, ont proposé d’utiliser des cellules souches pour reprogrammer le système immunitaire de patients atteints d’une forme agressive de sclérose en plaques.

Après avoir suivi attentivement 24 de ces patients pendant des années, ils ont constaté que le système immunitaire a complètement cessé d’attaquer le cerveau grâce au traitement. Publiée dans The Lancet, leur étude montre que chez la majorité des patients, les incapacités dues à la maladie se sont stabilisées, et près de la moitié ont même recouvré des capacités.

« C’est merveilleux », dit le Dr Atkins, lauréat du prix Chrétien du chercheur de l’année 2016 pour ses travaux sur l’utilisation de cellules souches pour traiter des maladies auto-immunes. « Je suis resté en contact avec beaucoup de ces patients, et l’une d’eux est même devenue ma collègue. C’est incroyable de voir comme ils vont bien maintenant, comparativement à lorsque je les ai connus. »

Son prochain projet consiste à déterminer si l’utilisation d’une version de ce traitement pourrait faire en sorte que les personnes greffées du foie ne soient plus obligées de prendre des immunosuppresseurs à vie.

Mme Scott, maintenant âgée de 59 ans, adore passer du temps avec sa famille et faire du bénévolat à l’Hôpital du district de Kemptville.

« Les choses sont rentrées dans l’ordre, mais je fais partie des personnes chanceuses, confie-t-elle. J’espère que les cellules souches pourront aider d’autres personnes atteintes de maladies incurables. »

Liens :

Un traitement par cellules souches mène des patients atteints de myasthénie grave sur la voie de la rémission
(communiqué de presse)

Myasthenia Gravis Treated With Autologous Hematopoietic Stem Cell Transplantation
(Étude complète publiée dans la revue JAMA Neurology)

Percée pour la sclérose en plaques : remplacer le système immunitaire interrompt l’évolution et favorise la réparation
(communiqué de presse)

Renseignements pour les patients : Chimiothérapie et greffe de cellules souches sanguines pour traiter des maladies auto-immunes rares

Programme de médecine régénératrice de L’Hôpital d’Ottawa

Une campagne de financement est en cours pour amasser des fonds essentiels à la recherche sur les cellules souches à L’Hôpital d’Ottawa. En savoir plus sur les façons d’appuyer cette recherche novatrice.

« Les choses sont rentrées dans l’ordre, mais je fais partie des personnes chanceuses. J’espère que les cellules souches pourront aider d’autres personnes atteintes de maladies incurables. »
– Anne Scott

« Nous traitons des maladies du système immunitaire de façons qui, auparavant, nous semblaient inimaginables. Cela change tout pour certains patients à qui il ne reste plus aucune autre option. »
– Dr Harold Atkins