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Les soins virtuels gagnent en popularité durant la pandémie de COVID-19

 
Virtual Care

Grâce à ses consultations virtuelles, Harrison Brown peut continuer de travailler à partir de la maison durant la pandémie de COVID-19 et éviter tout trajet à L’Hôpital d’Ottawa.

Harrison Brown dépend du service ParaTranspo pour ses déplacements à L’Hôpital d’Ottawa. Pour un rendez-vous de 15 minutes, il devait prévoir jusqu’à trois heures sur son emploi du temps. Or, dorénavant, ses consultations avec son médecin se passent chez lui,  au moyen de son téléphone cellulaire.

« Je trouve ça génial », affirme M. Brown. Âgé de 27 ans, ce résidant de Cornwall atteint de spina-bifida est un habitué des hôpitaux. Après son déménagement à Ottawa, ses parents devaient venir de Cornwall pour le conduire à l’Hôpital. Sinon il devait utiliser le service ParaTranspo. Ne plus avoir à aller à l’Hôpital est un avantage énorme.

En temps normal, L’Hôpital d’Ottawa reçoit environ 37 000 patients par mois dans ses cliniques externes. Le 17 mars 2020, L’Hôpital d’Ottawa et d’autres hôpitaux de la région ont annoncé conjointement un plan pour reporter les chirurgies et interventions non urgentes et interrompre les activités des programmes et cliniques ambulatoires, conformément aux recommandations du ministère de la Santé de l’Ontario.

Le plan se déroule bien et comprend des mesures pour faire passer la moitié des consultations non urgentes au mode virtuel, à partir du téléphone, de la tablette ou de l’ordinateur du patient. Ce modèle est non seulement très pratique pour les patients comme M. Brown, mais il a aussi permis à l’Hôpital de diminuer l’achalandage des patients durant la pandémie de COVID-19.

« La plupart des gens ont les outils technologiques qu’il faut. Il suffit d’avoir un téléphone cellulaire. »

Le Dr Duane Hickling, l’urologue de M. Brown, a adopté les soins virtuels dès le début de 2019. Bon nombre de ses patients ont une mobilité réduite qui complique leur déplacement à l’Hôpital.

« Très vite, je me suis rendu compte que ce serait plus pratique pour la plupart des patients », dit-il. « La majorité des gens ont les outils technologiques qu’il faut. Il suffit d’avoir un téléphone cellulaire. »

Désormais, le Dr Hickling consulte 95 % de ses patients par visioconférence sur son ordinateur.

« En temps normal, je voyais 25 patients par jour à la clinique. Maintenant c’est juste un ou deux », déclare-t-il. « Avant la pandémie, environ 25 % de mes consultations et de mes rendez-vous de suivi étaient virtuels. Aujourd’hui, c’est presque toutes les visites. Je pense que ces télévisites gagnent en popularité parce qu’elles sont très efficaces et offrent une flexibilité accrue. »

« C’est génial », résume M. Brown, en expliquant la simplicité des télévisites.

Le personnel de l’Hôpital organise le rendez-vous, lui envoie par courriel un lien sur lequel il doit cliquer à l’heure prévue du rendez-vous, puis le Dr Hickling apparaît à l’écran. Le médecin et le patient peuvent examiner au même moment les résultats d’analyse, chacun sur son écran. M. Brown affirme que la télévisite ne diffère pas vraiment d’une visite en personne – elle est tout simplement plus pratique.

« Nous pensons que c’est l’avenir de la prestation de soins de santé. »

« Je l’ai fait sur mon ordinateur et sur mon téléphone. Je l’ai même fait pendant une pause au travail, ce qui m’a permis d’économiser du temps », affirme M. Brown.

Comme des milliers d’autres patients, M. Brown bénéficie ainsi du fruit de plusieurs années de collaboration entre L’Hôpital d’Ottawa et le Réseau Télémédecine Ontario (OTN). OTN est le plus vaste réseau de télémédecine en Ontario à offrir l’accès à des soins virtuels en visioconférence aux patients. Jusqu’à récemment toutefois, les patients devaient se rendre à un centre de soins équipé spécialement pour ce faire.

Depuis peu, L’Hôpital d’Ottawa et OTN ont collaboré au lancement d’un programme pilote de télémédecine amélioré pour permettre aux patients d’utiliser leurs propres appareils électroniques. Le partenariat a permis d’accélérer la stratégie de prestation de soins virtuels de l’Hôpital, qui est axée sur une meilleure expérience du patient et un meilleur accès aux soins de santé.

L’Hôpital d’Ottawa a peaufiné davantage la mise en œuvre des télévisites grâce à l’établissement d’une connexion entre une plateforme de visioconférence privée et sécurisée et son système d’information sur la santé, Epic. Le 27 avril 2020, l’Hôpital a donc lancé la fonction de télévisite par visioconférence Epic-Zoom pour les fournisseurs de soins. La plateforme virtuelle Epic-Zoom a aussi permis aux médecins de faire participer les stagiaires à des cliniques virtuelles. Les patients se connectent à leur compte MyChart à partir d’un appareil muni d’une caméra et d’un microphone pour tenir une visioconférence avec leur fournisseur de soins, peu importe où ils se trouvent – à la maison, au bureau, dans l’auto ou même en vacances.

« Grâce aux soins virtuels, notre modèle de soins ne sera plus jamais comme avant. »

« Les soins virtuels améliorent l’accès et l’efficacité des soins. Les patients n’ont plus besoin de se déplacer, de payer des frais de stationnement ou de patienter dans une clinique », explique Reece Bearnes, directeur clinique responsable de l’innovation des soins virtuels. « Nous pensons que c’est l’avenir de la prestation de soins de santé. »

La télémédecine a gagné en popularité pendant la pandémie de COVID-19.

« En misant sur la réussite de nos projets pilotes, nous avons rapidement accéléré la mise en œuvre de notre stratégie de soins virtuels dans le contexte de la pandémie de COVID‑19 », précise M. Bearnes. D’ailleurs, il a remarqué que le nombre d’utilisateurs a doublé en l’espace de deux semaines. « Dorénavant, les télévisites concernent des milliers de patients chaque mois. »

La télévisite est idéale pour effectuer des suivis, fournir de l’information et apporter du soutien aux personnes atteintes de maladies chroniques. Cependant, des évaluations, des traitements et des interventions comme une prise de sang ou le retrait de points de suture ont toujours lieu en personne à l’Hôpital.

« Grâce aux soins virtuels, notre modèle de soins ne sera plus jamais comme avant. Il est vraiment là pour de bon », affirme M. Bearnes. La pandémie a tourné la page. « Les fournisseurs de soins acquièrent de nouvelles compétences et gagnent en efficacité et en habileté. Les patients ont intégré l’option des télévisites et s’attendent maintenant à ce que nous prenions toutes les dispositions pour le leur offrir. »

Pour M. Brown, les soins virtuels lui permettent de voir son médecin au bout d’un clic sur son téléphone et de gagner du temps.

 
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