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Les symptômes de la psychose :

Si votre ami ou un membre de la famille ressent l’un ou l’autre des signes ou symptômes suivants, veuillez en discuter avec votre médecin ou communiquez avec nous.

Des voix ou des bruits que personne d’autre ne peut entendre

Les hallucinations sont l’un des signes les plus évidents de psychose. Si une personne entend des voix ou des bruits non perceptibles par les autres, il s’agit d’hallucinations auditives. Par exemple, il peut s’agir de voix dictant une conduite, de murmures, de commentaires sur ce qu’elle fait et/ou de dénigrement à son égard. Ces voix peuvent être dérangeantes et déroutantes. Dans un tel cas, la personne est souvent distraite et ne se concentre pas sur ce que vous lui dites. Elle détourne parfois la tête ou regarde autour comme si elle répondait à une voix.

Des visions que personne d’autre ne peut constater

Une personne psychotique voit parfois des choses invisibles pour les autres. Ce sont des hallucinations visuelles. Il peut s’agir d’ombres, de gens sortant du plancher, d’insectes, de couleuvres ou de serpents. Dans ce cas, la personne touchée préfère demeurer dans l’obscurité ou garder les lumières allumées en tout temps.

Des croyances fausses ou étranges

Autre symptôme manifeste de psychose : le développement de croyances fausses ou étranges, soit du délire. Le terme s’entend de croyances erronées qui semblent réelles pour la personne, mais qu’il est impossible pour les autres de croire.

Il existe quelques formes de délire :

  • Certaines personnes croient qu’elles ont un problème physique, bien que les tests et examens ne le confirment pas. On parle alors de délires somatiques.
  • D’autres pensent qu’on parle d’elles à la radio ou à la télévision. Cela fait partie des délires de référence.
  • La personne psychotique développe parfois des idées de grandeur (elle croit par exemple que Dieu lui a confié une mission particulière, elle se prend pour un superhéros ou une vedette rock).

L’impression d’être pourchassé

Les délires paranormaux comptent parmi les plus effrayants. Dans de tels cas, le sujet a peur de situations qu’il n’est pas facile de saisir pour les autres. Par exemple, la personne psychotique croit que des gens lui veulent du mal, qu’on la suit, qu’elle est victime d’une conspiration ou qu’on la surveille. Elle s’imagine parfois qu’on manipule les téléphones et les ordinateurs ou qu’on a installé des caméras pour la surveiller. Enfin, elle est parfois convaincue que sa famille essaie de l’empoisonner.

Parmi les signes de paranoïa, notons les suivants :

  • la suspicion;
  • le verrouillage des portes;
  • le plus grand secret;
  • le refus de quitter son domicile ou de sortir le soir;
  • le débranchement des ordinateurs;
  • le fait de se déguiser, de se cacher sous une cape, un capuchon ou de porter des lunettes de soleil;
  • la volonté exprimée de partir ou l’indication que d’autres personnes se comportent de manière étrange par rapport à la personne psychotique;
  • le fait d’avoir un couteau ou un bâton de baseball à portée de main, ou de dormir avec l’un ou l’autre près de soi pour se protéger.

Des modifications de la pensée ou de l’élocution

D’autres changements subtils se produisent parfois, par exemple la modification de la pensée, mais il est plus difficile de les associer à de possibles symptômes de psychose. On peut noter que la personne en cause commence à communiquer difficilement. Par exemple, elle divague et il est difficile de suivre sa pensée. Il lui est difficile de se concentrer et de se souvenir de certaines choses, ou elle peine à organiser, à planifier ou à terminer des tâches.

Des changements de comportement

Avant l’apparition de tous ces symptômes, habituellement, le comportement a déjà changé, mais ces changements sont très difficilement attribuables à la psychose. Ils se produisent parfois si lentement que la famille et les amis ne s’en aperçoivent pas. À l’inverse, s’ils s’en rendent compte, ils les attribueront à d’autres facteurs, par exemple un enfant ou un adolescent qui a changé d’école, s’est fait de nouveaux amis, des événements survenus dans la famille, le stress, la consommation de drogues ou les processus normaux associés à l’adolescence.

Voici quelques changements de comportement :

  • une sociabilité réduite et un isolement accru;
  • la modification des habitudes de sommeil, par exemple rester debout la nuit et dormir durant le jour;
  • la diminution graduelle du rendement scolaire, une motivation réduite, une participation moindre aux activités que la personne aimait auparavant;
  • une humeur changeante ou maussade, une anxiété apparente ou une légère suspicion;
  • la consommation de marijuana.

Page mise à jour le 14 décembre 2016