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Bienvenue à la Section de cytopathologie de la Division d’anatomo-pathologie. Le diagnostic cytopathologique comprend l’interprétation de cellules qui sont exfoliées spontanément ou qui sont prélevées d’un tissu par abrasion ou par biopsie par aspiration à l’aiguille fine (BAAF).

Le service de cytopathologie de L’Hôpital d’Ottawa offre des services complets de cytodiagnostic, de dépistage et de consultation, y compris l’examen annuel d’environ 14 000 prélèvements gynécologiques (frottis vaginaux), 6 500 prélèvements non gynécologiques et 3 200 prélèvements biopsiques par aspiration à l’aiguille fine. Le service est doté de cytopathologistes, ainsi que de technologistes et de techniciens en cytologie.

Le service de cytopathologie a mis en place un programme d’assurance de la qualité exceptionnel qui consiste à établir la corrélation entre tous les prélèvements courants de cytologie et de pathologie chirurgicale. Le but est de poser un diagnostic cytologique exact, à un coût raisonnable, dans de bons délais. La section offre aussi une formation aux résidents en pathologie et aux étudiants en cytotechnologie.

Biopsie par aspiration à l’aiguille fine (BAAF)

La biopsie par aspiration à l’aiguille fine (BAAF) est une méthode simple, rapide, non effractive, rentable et, avant tout et par-dessus tout, exacte de diagnostic du cancer. Cependant, elle est également utilisée pour diagnostiquer les tumeurs bénignes et les maladies inflammatoires ou infectieuses. En s’appuyant sur la morphologie et des techniques auxiliaires, comme l’immunocytochimie, il est possible de poser un diagnostic définitif de façon non effractive et, par conséquent, de diminuer le nombre d’interventions diagnostiques effractives et plus coûteuses. Le dépistage et le diagnostic des nodules thyroïdiens est un bon exemple de la valeur de la BAAF. Les nodules thyroïdiens sont courants et la biopsie par aspiration à l’aiguille fine de la thyroïde évite à de nombreux patients de subir une intervention chirurgicale inutile.

Il s’agit d’une intervention simple, qui ne demande que quelques minutes, et qui fournit un diagnostic ou des renseignements cliniques significatifs dans plus de 90 % des cas. Les cliniciens ponctionnent presque toutes les lésions superficielles palpables, comme les grosseurs dans le sein, les ganglions lymphatiques, les tissus mous, etc. Sous guidage radiologique, les radiologues font des ponctions de lésions profondes dans le poumon, le foie, le pancréas, etc., dont le caractère adéquat est évalué par les technologistes en cytology.

Frottis vaginaux

Depuis un demi-siècle, le frottis vaginal contribue au recul marqué de la morbidité et de la mortalité due au cancer du col de l’utérus. Cet examen demeure l’un des rares ayant la capacité de prévenir le cancer au lieu de simplement le déceler. Nous utilisons un test de dépistage cytologique en milieu liquide « à la fine pointe de la technologie ». L’avantage de l’examen cytologique en milieu liquide est que l’on peut procéder à un dosage par hybridation (Hybrid Capture assay) du papillomavirus sur le même prélèvement, si cet examen est jugé nécessaire. La capacité de procéder à l’examen cytologique et au dépistage du papillomavirus sur un même prélèvement réduit le nombre de visites et d’interventions que doit subir la patiente, diminue l’anxiété de cette dernière et permet d’économiser du temps et des ressources. Nous utilisons le nouveau système de Bethesda pour produire les rapports sur ces frottis.

Cytopathology

Trois cellules démontrant des altérations d’une infection au VPH (virus du papillome humaine)

Cytopathologie non gynécologique

La cytopathologie non gynécologique est axée principalement sur le diagnostic du cancer. Les échantillons non gynécologiques qui se prêtent à l’examen cytologique incluent les épanchements (pleuraux, abdominaux, péricardiaux), le liquide céphalo-rachidien, les expectorations, l’urine et les liquides de lavages/brossages (bronchiques, œsophagiens, gastriques, etc.)

Page mise à jour le 20 juin 2017