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Une patiente accède à un essai clinique grâce à un test moléculaire

 

Cathy Chapman (à gauche) et sa sœur, Enid Holohan, discutent de son traitement dans le cadre de l’essai clinique avec Saara Ali (à droite), coordonnatrice de la recherche.

La chimiothérapie ne fonctionnait pas pour Cathy Chapman. Cependant, grâce à un test génétique qui a révélé une mutation précise, elle a pu participer à un nouvel essai clinique.

Mme Chapman a reçu un diagnostic de cancer du côlon en février 2017. Puisqu’elle vit à Deep River, elle a commencé à recevoir des traitements de chimiothérapie à la clinique satellite de L’Hôpital d’Ottawa à Pembroke. Malheureusement, la chimiothérapie n’a causé que des effets secondaires. Comme le cancer continuait de croître, les traitements ont été interrompus en avril 2017.

Entre-temps, le laboratoire de diagnostic en oncologie moléculaire de L’Hôpital d’Ottawa a analysé la tumeur de Mme Chapman et a détecté une mutation génétique qui lui offrait une autre option thérapeutique. Seulement environ 5 % des cancers du côlon ont cette mutation. Le Dr Bryan Lo, directeur du laboratoire, a signalé la mutation à la Dre Rachel Goodwin, l’oncologue de Mme Chapman.

La Dre Goodwin savait qu’un essai clinique international allait être mené au Centre de cancérologie de L’Hôpital d’Ottawa sur un médicament qui était très efficace avec précisément le sous-type de cancer de Mme Chapman. Il est conçu pour bloquer la mutation et ralentir la croissance du cancer.

Dre Rachel Goodwin

: La Dre Rachel Goodwin, oncologue, a trouvé un essai clinique qui pourrait traiter le type rare de cancer du côlon de Cathy Chapman.

Mme Chapman a été la première patiente au Canada à participer à cet essai international.

En 2016, le laboratoire moléculaire a commencé à analyser la composition génétique des tumeurs au côlon avec son nouveau séquenceur de prochaine génération (entièrement acheté grâce aux donateurs). En déterminant la composition génétique de la tumeur de chaque personne, les oncologues peuvent adapter le traitement pour plus d’efficacité.

« En recevant le rapport de séquençage génétique, nous pouvons constater que le patient présente une mutation qui pourrait rendre son cancer sensible à un médicament que nous n’aurions jamais envisagé, comme un médicament contre le cancer du rein, ou à un nouveau médicament », explique la Dre Goodwin. Ce fut le cas de Mme Chapman, âgée de 60 ans.

« Comme aucun médicament n’est actuellement utilisé comme traitement standard pour son type de cancer, Mme Chapman pouvait seulement obtenir ce médicament dans le cadre d’un essai clinique, explique la Dre Goodwin. C’est pourquoi nous nous efforçons de lancer de nouveaux essais avec de nouveaux médicaments pour offrir des traitements à des patients comme Mme Chapman. »

Cathy Chapman

Cathy Chapman se rend au Centre de cancérologie de L’Hôpital d’Ottawa pour des traitements hebdomadaires dans le cadre d’un essai clinique.

« Les autres traitements de Mme Chapman n’étaient pas très efficaces, alors le moment était parfait pour cet essai, déclare Saara Ali, coordonnatrice de la recherche. Grâce aux tests moléculaires du Dr Lo et à la collaboration entre lui, la Dre Goodwin et moi-même, nous avons pu proposer cette nouvelle patiente pour cet essai clinique qui représente une option de traitement. »

« Je participe à un essai à répartition aléatoire, ce qui me donne accès à de multiples médicaments », explique Mme Chapman, qui se rend au Centre de cancérologie du Campus Général chaque semaine pour son traitement. « Après plusieurs doses, la tomodensitométrie a montré une réduction de mon cancer. La tumeur avait diminué de 40 % après sept semaines. En décembre, une tomodensitométrie montrait qu’elle avait diminué de 63 %. »

« Elle reçoit une pleine dose et se porte bien, dit Saara Ali. Tant qu’elle aura de bons résultats, elle recevra ces médicaments dans le cadre de l’essai clinique. »

Le laboratoire moléculaire peut relever les mutations dans le profil génétique d’autres patients atteints de cette mutation rare, alors ils pourront peut-être également participer à ce programme et essayer des traitements novateurs et non testés.

L’Hôpital d’Ottawa recueille des fonds qui sont essentiels pour les études de recherche et les essais cliniques afin d’offrir de meilleurs traitements aux patients dès qu’ils sont accessibles.

 
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